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Les rtt ont ils un impacte sur les temps de loisirs ?

22 mai 2013

Page d'acceuil

DESPRES Romain

 

Lycée : LPA Tournus de l'horticulture et du paysage

 

BTSA 1.    Année 2012-2013

Thème : Réduction du temps de travail

 

Les rtt ont ils un impacte sur les temps de loisirs ?

 


http://4.bp.blogspot.com/_jf5wbk6wMso/TSUWpLCkcJI/AAAAAAAADcQ/kpjV_I0Y6gs/s1600/RTT_23.jpg

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21 mai 2013

SOMMAIRE

1/ RTT le film

2/ Rtt : une nouvelle vie après le travail

3/ Don de RTT : comment fonctionne la nouvelle loi ?

4/ RTT fiche pratique

5/ Les rtt dégrade la valeur du travail ?

6/ Trois Français sur cinq sont prêts à sacrifier leurs RTT

7/ réduire le temps de travail ... une solution à la crise ?

8/ rtt caricature

9/ 35 heures : pourquoi tant de haine ?

4 mars 2013

1/ Rtt le film.

Synopsis et détails

Arthur vit des jours tranquilles entre Florence, sa compagne depuis cinq ans, et son magasin de sport spécialisé. Tout va parfaitement bien jusqu'au jour où Florence lui annonce sans préavis qu'elle le quitte pour un autre homme, qu'elle va même se marier, qu'elle part vivre désormais à l'étranger. Sous le choc, Arthur est pourtant convaincu que Florence ne sait plus trop ce qu'elle fait. Il n'aura de cesse de la retrouver, même lorsqu'il apprend que le mariage a lieu dans quelques jours à Miami. Il n'est certes pas invité, mais sa décision est prise : il ira à ce mariage.
Au même moment, Emilie Vergano réalise d'une main de maître un vol de tableau dans un célèbre musée parisien pour le compte d'un commanditaire vivant lui aussi à Miami. Arthur et Emilie vont alors se croiser à l'aéroport de Paris en partance pour le continent américain et ne vont plus vraiment se quitter pour une raison assez simple : recherchée par la police, Emilie a placé la toile volée dans le sac d'Arthur. Ce dernier va alors être embarqué dans une aventure qu'il n'avait pas, mais pas du tout, prévu... à l'occasion de ses quelques jours de RTT.

 

http://www.youtube.com/watch?v=W3yHXg5OYE4

4 mars 2013

2/ Rtt : une nouvelle vie après le travail

RTT : une nouvelle vie après le travail


Catherine FABRE
Alternatives Economiques n° 203 - mai 2002

Au-delà de leur effet sur l'emploi, les 35 heures hebdomadaires ont un impact très hétérogène sur la vie quotidienne des Français et des Françaises.

 

Les 35 heures, ça me satisfait complètement." Olivier Callen, ingénieur chez ST Microelectronics, entreprise spécialisée dans les composants électroniques, travaille toujours autant pendant la journée, mais bénéficie désormais de jours de congés supplémentaires et de compensations financières. Même son de cloche chez Annabelle Baglan, ingénieur chez ADP-GSI, société de services informatiques: "Au niveau du travail, c'est à moi de gérer mon temps; je ne ressens donc pas de charge supplémentaire. Et j'ai douze jours de congés en plus dont je profite pleinement." En revanche, pour Mathieu B., employé dans une PME de la métallurgie, 35 heures rime avec aggravation des conditions de vie: "Les 35 heures n'ont rien changé pour moi; je peux même dire qu'elles ont dégradé mon quotidien. On nous a imposé deux heures de pause à midi au lieu d'une, ce qui ne me sert à rien. Par contre, je finis à 18 heures le vendredi, alors qu'avant, je sortais à 17 heures. Notre entreprise a trouvé le moyen de toucher les aides de l'Etat tout en nous faisant travailler autant qu'avant. C'est une arnaque pure et simple."

Un accueil mitigé

Cette variété d'appréciation est confirmée par l'étude du ministère de l'Emploi (dont les premiers résultats avaient été publiés l'an passé) qui offre un premier bilan de l'effet des 35 heures (1). La réponse est globalement positive: 59,2% des personnes enquêtées déclarent avoir constaté une amélioration de leur vie quotidienne, contre 12,8% qui observent une dégradation et 28% qui n'ont ressenti aucun changement.

Une durée du travail divisée par deux en un siècle

Dans le contexte de croissance continue du chômage qui a prévalu durant la première moitié des années 90, le débat public sur la réduction du temps de travail s'est focalisé sur les créations d'emplois qui pouvaient découler du passage aux 35 heures. L'aspiration à mieux maîtriser sa vie, en disposant de plus de temps pour le loisir ou la vie familiale, est passée au second plan. Pourtant, la réduction du temps de travail est, sur le long terme, moins un moyen de développer l'emploi qu'une forme de partage des gains de productivité spectaculaires réalisés par nos sociétés industrielles. C'est ainsi que le temps de travail annuel moyen est passé entre 1870 et 1988 de 2964 à 1610 heures aux Etats-Unis, de 2941 à 1523 en Allemagne, de 2964 à 1389 aux Pays-Bas et de 2945 à 1503 en France, tandis que le niveau de vie était multiplié par dix (1).

(1) L'économie mondiale, une perspective millénaire, par Angus Maddison, OCDE, 2001.

[1] L'économie mondiale, une perspective millénaire, par Angus Maddison, OCDE, 2001.

Cette appréciation change avec le niveau de qualification du salarié: plus celui-ci est élevé, plus la perception d'une amélioration est forte. Pour des raisons qui tiennent en partie au niveau de revenu. Le gain de temps libre obtenu par les cadres est jugé d'autant plus positif qu'ils disposent d'un revenu élevé. Inversement, les salariés moins bien lotis ont souvent subi sans enthousiasme des accords qui prévoyaient un gel (48,2%), voire une baisse (12%) des salaires.

A cela s'ajoutent les modalités de mise en oeuvre: les jours de congés supplémentaires, solution la plus fréquente pour les cadres et qui concerne plus généralement 67% des salariés, sont perçus comme du temps de loisir, plus facilement que des réductions horaires quotidiennes (qui sont le lot de 24% des salariés). D'autant que ces dernières sont souvent associées à un nouveau décompte du temps de travail effectif (notamment, la prise en compte des pauses comme un temps non travaillé pour un salarié sur six). En outre, les cadres français, connus pour s'échiner au travail, ont vécu comme une divine surprise ces congés qu'ils n'avaient pas demandés, mais dont ils avaient bien besoin. Agathe Mérel, responsable marketing au Guide rouge Michelin, célibataire, témoigne de cette schizophrénie: "Il y a une certaine hypocrisie vis-à-vis des 35 heures chez les cadres. Elevés au capitalisme, leur discours se focalise sur la perte de compétitivité que l'entreprise est censée subir. Mais, au final, tout le monde est bien content de prendre ses jours."

RTT : la révolution des temps

Paradoxalement, la réduction du temps de travail peut parfois rendre plus complexe la conciliation des emplois du temps de chacun. Les rythmes horaires de la société industrielle des années 60 - le traditionnel 8 h-12 h, 14 h-18 h - ont été remplacés par des temps très hétérogènes. Inversement, la généralisation du travail des femmes impose de modifier les horaires d'ouverture de nombreux services publics ou privés, qui ne sont accessibles que lorsque les usagers sont au travail, ce qui impose parfois de prendre une demi-journée de congé pour accomplir une formalité ou subir un examen médical… Pour Jean-Yves Boulin, sociologue au CNRS, qui vient de publier La ville à mille temps (1), il faut "mieux resynchroniser les différents grands systèmes d'horaires - professionnels, administratifs, scolaires… - entre eux ". Cependant, cette refonte des horaires, publics ou privés, n'est pas sans difficultés. Le consommateur qui souhaite bénéficier des transports en commun 24 heures sur 24, d'un supermarché ouvert jusqu'à minuit ou des crèches avec des horaires plus tardifs souhaite également retrouver son conjoint à la maison en rentrant du travail. Ce qui fait dire à Jean-Yves Boulin qu'il faut trouver, par la négociation, un nouvel équilibre.

(1) Bibliothèque des territoires-Datar.

[1] Bibliothèque des territoires-Datar.

Les jeunes sont également plus satisfaits que leurs aînés. Comme si, pour les plus anciens, le temps libre acquis se payait d'un prix trop fort en termes de dégradation des conditions de travail. Christian Soriano, conducteur d'appareils dans l'industrie chimique, marié, père de deux enfants de plus de 20 ans, souligne que les 35 heures ont été mal acceptées dans son secteur par les salariés les plus âgés: "Les 35 heures ont été une occasion pour introduire plus de flexibilité dans notre travail. Cela crée des tensions au sein de l'entreprise. On nous demande plus de polyvalence, on doit changer de poste rapidement. Il faut sans arrêt s'adapter, ce qui a entraîné plus de stress pour certains."

Maîtriser sa vie

L'impact des 35 heures en matière de temps libre est tout aussi hétérogène. La satisfaction est plus grande lorsque les salariés peuvent prendre leurs jours de RTT, comme on dit désormais, de la même façon que leurs jours de congés normaux, ce qui est le cas de 64% d'entre eux. Et quand l'entreprise leur impose certaines périodes, cela n'entre pas nécessairement en conflit avec les aspirations des salariés. Michel Lacroix, commercial dans une PME toulousaine de 60 salariés du secteur de l'imprimerie, père de deux filles de moins de 15 ans, est ainsi tenu de prendre ses 18 jours de congés supplémentaires pendant les périodes creuses, notamment en août, où tout le service commercial est obligé de prendre cinq semaines de vacances. "Lorsque l'on a deux enfants en âge d'être scolarisés, cette formule convient tout à fait." Au total, seuls 6% des salariés n'ont aucun choix des dates. Et, plus de 15% sont soumis à des horaires variables sans en être prévenus plus d'une semaine à l'avance. De quoi transformer la RTT en flexibilité imposée.

D'une manière générale, l'étude réalisée par le ministère de l'Emploi fait néanmoins apparaître un gain de temps disponible apprécié. Dans la famille Davy, tout le monde y trouve son compte: "Depuis deux ans, on part plus longtemps pendant l'été, explique Magali, mère de deux petits garçons et cadre commerciale au Crédit agricole, à Rodez. Cela correspond aux périodes creuses d'activité pour Philippe et moi, et les enfants sont en vacances. De temps en temps, Philippe prend aussi des demi-journées pour faire du vélo. Il peut donc s'adonner à son hobby plus souvent qu'avant. Nous avons de la chance, car nous pouvons entièrement organiser notre RTT, choisir les jours que nous prenons. C'est idéal sur le plan personnel." Dans un autre style, Annabelle, célibataire sans enfant, remplit bien, elle aussi, ses journées de RTT: "Soit je prends des week-ends prolongés, ce que j'adore, soit je consacre ma journée à régler mes obligations administratives, ce que j'aime moins. Ca me sert également à faire les magasins. Quoi qu'il en soit, je profite de ma journée pleinement: pas question de me lever à midi."

En pratique, l'affectation du temps gagné dépend largement des habitudes de chacun et des contraintes qui pèsent sur sa vie quotidienne. Certains en profitent pour se divertir, partir en week-end prolongé, comme en témoigne l'affluence croissante dans les TGV du jeudi soir. Mais profiter de la RTT n'est pas toujours synonyme d'activation tous azimuts. Le repos occupe une place de choix dans l'utilisation du temps dégagé, et pas seulement pour des raisons économiques. Ainsi, 46% des personnes interrogées par le ministère de l'Emploi occupent leur surplus de temps libre à s'occuper d'eux-mêmes, ou à ne rien faire de particulier. Comme Agathe ou Christian, qui peuvent enfin goûter aux plaisirs de l'oisiveté. "Avant, je prenais mes congés pour des occasions bien précises, se souvient Agathe. Là, je m'accorde plus de latitude. Je prends du temps pour voir ma famille ou mes amis, ce genre de petites choses qui te facilitent le quotidien." Même son de cloche chez Christian: "Je me repose. A l'occasion, je peux partir ou faire davantage de sport. Mais, globalement, ces congés me permettent surtout d'avoir plus de temps pour moi."

Avoir du temps à soi, c'est d'abord prendre plus de temps pour faire ce que l'on faisait déjà, qu'ils s'agisse de tâches domestiques, de formalités administratives ou d'obligations parentales. Selon une enquête réalisée par l'unité de recherche Matisse (2), la journée-type des Français (en comptabilisant le samedi et le dimanche au même titre que les autres jours de la semaine) est consacrée pour 5 h 15 au travail, pour 3 h 45 aux tâches ménagères, 2 heures aux enfants et 9 heures aux besoins vitaux (dormir, se laver ou se nourrir). Reste 4 heures de "temps libre au sens strict". Les 35 heures ne modifient qu'à la marge cette distribution.

Un temps sollicité de toutes parts

Selon l'enquête du ministère du Travail, 42% des salariés consacrent plus de temps qu'avant aux tâches domestiques, et plus de la moitié des parents s'occupent davantage de leur progéniture.

La "libération" apportée par la RTT ne doit donc pas être étudiée au regard de la progression du seul temps libre ou de la consommation croissante de loisirs formatés comme tels. Pouvoir consacrer plus de temps à suivre la scolarité de ses enfants - comme le font trois parents d'enfants scolarisés sur dix - ou tout simplement passer plus de temps avec eux sont des facteurs d'épanouissement pour les enfants comme pour leurs parents. Ainsi, un tiers des personnes interrogées déclarent que la conciliation du travail et de la vie familiale a été facilitée par les 35 heures. C'est le cas de Michel. Sa femme, Isabelle, a pris ses mercredis après-midi pour passer plus de temps avec leurs deux filles. Depuis, Michel trouve "le mercredi beaucoup plus cool qu'avant, où c'était tout le temps la course pour concilier le travail et les activités des filles".

Un exemple qui révèle aussi le faible impact de la RTT sur la répartition des tâches domestiques entre hommes et femmes. Ainsi, selon l'étude réalisée par le CNRS et le Matisse, dans un couple où les deux conjoints travaillent à temps plein, le temps professionnel est réparti de manière égalitaire. Mais la femme prend en charge 60% du temps consacré aux enfants et 70% des tâches ménagères. Au final, elle travaille quotidiennement 2 heures de plus que son conjoint. Et le temps partiel, souvent présenté comme une solution, ne restitue pas l'équilibre: la femme travaille encore 1 h 30 de plus que son conjoint chaque jour. Pour la sociologue Dominique Méda, "les femmes ont tout simplement ajouté leur vie professionnelle à leur rôle traditionnel, [car] la révolution qu'a constituée leur arrivée sur le marché du travail n'a absolument pas été prise en compte par la société" (3).

4 mars 2013

3/ Don de rtt: comment fonctionne la nouvelle loi ?

Don de RTT : comment fonctionne la nouvelle loi ?

Auteur: Rita Santourian

Planet.fr :Le 26/01/2012 -

Suite au vote de l'Assemblée Nationale, il sera bientôt possible pour les salariés français de faire don de ses jours de repos à un collègue, parent d'un enfant malade.

Voici les explications sur l'application et l'origine de cette loi. 
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Mercredi 25 janvier, la loi dite du don de RTT a été approuvée par l’Assemblée Nationale. Grace à cette loi, il sera donc possible de faire don de ses RTT, jours de congé (à partir du 24e jour acquis) et autres heures supplémentaires ou de récupération à un parent d’enfant malade. 

Les modalités d'application de la loi 

D’après le texte "un salarié peut, sur sa demande et en accord avec l'employeur, renoncer anonymement à tout ou partie de ses jours de repos non pris (...) au bénéfice d'un autre salarié de l'entreprise qui assume la charge d'un enfant âgé de moins de 20 ans atteint d'une maladie, d'un handicap ou victime d'un accident d'une particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants". 
 
Ainsi, moyennant la présentation d’un certificat médical, un parent d’enfant malade peut bénéficier des jours de repos de ses collègues, sous réserve de l’accord de l’entreprise. Le don de jours est anonyme et illimité en nombre sauf pour les congés payés. Un salarié doit garder 24 jours de congés pour lui mais pourra donner le reste. Cette loi concerne aussi bien le secteur public que le privé
 
Une histoire vraie qui a inspiré une loi 
 
La loi encadrant le don de jours de repos a été proposée en juillet dernier par un député UMP suite à une histoire dont il avait entendu parler en 2009. Dans sa circonscription, la Loire, des salariés de l’entreprise Badoit avaient fait don de leurs RTT à l’un de leurs collègues, père d’un enfant de 11 ans atteint d’un cancer et qui est décédé des suites de la maladie. Le père de famille avait ainsi pu avoir 170 jours supplémentaires pour rester auprès de son fils. 
 
 
Rappelons qu’en France, les congés permettant d’accompagner un enfant malade comme le congé de présence parentale, les jours enfant malade ou le congé de soutien familial ne permettent pas à un parent salarié de conserver son salaire
 
La mise en place de cette loi permet d’encadrer des élans de solidarité comme dans le cas de l’entreprise Badoit qui a été exceptionnel. Reste à savoir si l’entraide entre salariés va dissuader l’Etat de créer un congé spécifique rémunéré pour les parents d’enfants malades car l’histoire à l’origine de cette loi nous montre bien un manque de ce côté.
planet.fr
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4 mars 2013

4/ Rtt fiche pratique

La réduction du temps de travail (RTT)

Fiche pratique
   
Suite aux lois Aubry de 1998 et 2000, la durée du temps de travail est passée, en France, de 39 à 35 heures de travail hebdomadaire. Cette réduction du temps de travail (RTT) a fait l'objet pour les entreprises d'aménagements conséquents.
 
 
Dernière mise à jour : mars 2013
 
Comment se déroule la réduction du temps de travail ?
Plusieurs solutions d'aménagement du temps de travail s'offrent aux entreprises. La première consiste en une simple réduction de la durée de travail par semaine à 35 heures. Pour les entreprises qui ont souhaité conserver une durée du travail effectif à 39 heures, l'octroi de jours de RTT en compensation est une autre solution. Le jour de RTT est une journée de repos qu'une entreprise donne à son salarié afin de compenser un temps de travail qui excède les 35 heures hebdomadaires règlementaires. Enfin, les entreprises ont la possibilité de maintenir une durée du travail supérieure tout en payant des heures supplémentaires à leurs salariés.

Les jours de RTT
L'acquisition de jours de RTT est l'une des possibilités proposées aux entreprises dans le cadre de la réduction du temps de travail. Ainsi, le temps de travail d'un salarié qui dépasse les 35 heures hebdomadaires au sein de son entreprise peut faire l'objet de compensation en termes de journées ou de 1/2 journées de repos que l'on nomme "jours de RTT". Selon l'accord collectif en vigueur dans chaque structure, le salarié peut prétendre à des jours de RTT fixés par son employeur, des jours de RTT qu'il a posés, de jours de RTT à l'initiative de son responsable hiérarchique ou encore d'une RTT hebdomadaire, par exemple en fin de semaine.

Comment se calculent les jours de RTT ?
Le calcul de jours de RTT peut être effectué selon deux méthodes distinctes. La première tient compte des heures de travail accomplies au-delà des 35 heures hebdomadaires légales. Ce type de calcul dit "réel" permet aux salariés d'une entreprise d'accumuler des droits à des jours de RTT au fil des semaines. Une méthode forfaitaire est également possible pour les entreprises qui définissent, selon un accord passé avec les salariés, le nombre de jours de RTT à poser au cours de l'année.
source: jdn.fr

auteur: Fabien Renou

 

 

4 mars 2013

5/ Les rtt dégrade la valeur du travail ?

«La RTT n’a pas, comme on continue à l’entendre partout, dégradé la valeur travail»

30 octobre 2012 

Interview La sociologue Dominique Méda a amplement étudié l’apport des 35 heures dans la société française.

Professeure de sociologie à l’université Paris-Dauphine, titulaire de la chaire Reconversion écologique, travail, emploi et politiques sociales, Dominique Méda estime que la réduction du temps de travail reste une solution valable contre le chômage. Et le moyen de repenser notre modèle de développement et notre rapport au travail.

Les 35 heures sont largement critiquées mais qu’en pensent réellement les Français ?

Les enquêtes ont toujours montré que les Français ont largement apprécié la réduction du temps de travail (RTT), notamment lorsque celle-ci s’est opérée sous l’empire de la loi Aubry 1, c’est-à-dire avec une vraie réduction du temps travaillé et des créations d’emploi en contrepartie . Les plus satisfaits sont les femmes travaillant à temps plein car elles ont obtenu un desserrement des contraintes temporelles qui pesaient sur elles. Le temps libéré a principalement été consacré à la famille. Les hommes en ont également profité pour s’occuper davantage de leurs enfants. Menée à son terme, la RTT aurait pu constituer un puissant instrument au service de l’égalité professionnelle. Les insatisfactions viennent plutôt de la seconde loi Aubry (2000), qui a entraîné intensification du travail, faible création d’emploi, et flexibilité.

Les 35 heures auraient profité aux cadres, mais moins aux classes populaires…

C’est faux. Dans l’étude menée par le ministère du Travail sous ma coresponsabilité et consacrée à la manière dont les Français ont utilisé ces 35 heures, nous avons montré que les personnes qui en avaient le moins profité étaient les femmes peu qualifiées sans enfant, mais que les hommes, qu’ils soient cadres ou peu qualifiés, réagissaient de manière assez similaire. Nous avions démontré que la présence d’enfants avait constitué un facteur essentiel d’appréciation de la mesure.

Quinze ans après, jamais le travail ne semble être autant au cœur de la vie des Français…

Il est urgent de redire que la réduction du temps de travail n’a pas, comme on continue à l’entendre partout, dégradé la valeur travail. Les Français continuent d’être, avant comme après les 35 heures, parmi les Européens les plus nombreux à considérer le travail comme une valeur très importante et à poser sur lui des attentes immenses, sans doute démesurées. Ils continuent d’y voir une source essentielle de réalisation et d’expression de soi. Mais comme nous l’avons montré (1), ces attentes sont particulièrement déçues en France. Le fait qu’une telle importance soit accordée au travail - dans la hiérarchie des valeurs, il vient juste après la famille - milite pour que les cinq millions de personnes qui en sont actuellement privés puissent y avoir accès .

La France n’est donc pas le pays d’Europe où l’on travaille le moins ?

Bien sûr que non. Regardez les statistiques de l’OCDE : de grands pays, comme l’Allemagne ou le Danemark , présentent des durées hebdomadaires de travail inférieures à la France. Il suffit de ne pas prendre en considération les seuls travailleurs à temps complet mais aussi les travailleurs à temps partiel. Cela change tout ! Comme l’a rappelé récemment l’Insee (2), la plupart des pays occidentaux ont réduit la durée du travail dans les mêmes proportions, mais certains l’ont fait en multipliant les emplois à temps partiel, destinés aux femmes, comme en Allemagne, alors que la France a fait le choix d’une réduction de la norme de travail à temps complet. Un choix plus égalitaire.

La réduction du temps de travail est-elle encore une solution valable contre le chômage ?

Nous sommes peu nombreux à oser le dire mais, plus que jamais, elle constitue une solution : c’est le devoir d’une société que de partager au mieux les différents biens constitutifs de la norme. Or, nous sommes encore des sociétés fondées sur le travail. Si, comme nous l’entendons chaque jour, le travail est une valeur essentielle, alors nous devons organiser l’accès de tous à un travail décent.

Le débat n’est pas clos…

Il l’est d’autant moins que nous nous trouvons face à la possibilité d’une crise écologique majeure qui exige de notre part une redéfinition radicale de nos conceptions du progrès et de la richesse, et donc la mise en œuvre d’un nouveau modèle de développement. Nous savons que des secteurs économiques vont disparaître, que des investissements massifs dans la reconversion écologique vont devoir être consentis, qu’il nous faudra anticiper ces changements et pour le coup vraiment sécuriser ces transferts d’activité. La question centrale des années à venir est celle de la recherche d’une «prospérité sans croissance». Une occasion de réduire le chômage et de changer le travail ?

(1) «Place et sens du travail en Europe: une singularité française ?» avec Lucie Davoine, Centre d’études de l’emploi.

(2) «Soixante ans de réduction du temps de travail dans le monde», Insee 2010.

4 mars 2013

6/ Trois Français sur cinq prêts à sacrifier leurs rtt...

Trois Français sur cinq prêts à sacrifier leurs RTT

Trois Français sur cinq se disent prêts à vendre leurs RTT pour gagner plus (31%) ou écouler plus facilement leurs jours de congés (29%). Pour autant, un peu plus d'un Français sur cinq (21%) estime que la mesure, mise en place il y a trois mois, n'améliorera pas significativement leur pouvoir d'achat et 19% ne souhaitent pas que l'on touche à leurs jours de repos.

Ces chiffres sont rendus publics alors que les Français viennent d’être sacrés champions du monde des jours de congés.

La France arrive en tête des pays comptant le plus grand nombre de jours de congés annuels pour la huitième fois consécutive. D'une manière générale, les pays d'Europe du sud sont les plus fournis. L'Italie (33 jours) arrive derrière l'Hexagone, suivi par l'Espagne (30 jours).

Les Pays-Bas (28), l'Autriche (28), l'Allemagne (27) et la Grande-Bretagne (26) n'atteignent pas les trente jours de congés annuels. Néanmoins, les Britanniques gagnent deux jours de repos supplémentaires par rapport à 2006 et 2007. Les Etats-Unis ferment la marche avec seulement 14 jours de congés en 2008.

 

Source: liberation.fr/actualité

4 février 2013

7/ Réduire le temps de travail ... une solution à la crise ?

4 février 2013

8/ Rtt

RTT2 

 

source: personel

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